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Le roi de Jordanie réitère son opposition à la confédération Jordanie/Palestine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Roi Abdallah II de Jordanie (droite) © AFP

Le plan trumpien d’une confédération englobant la Palestine et la Jordanie ne plaît ni aux Palestiniens ni aux Jordaniens, d’autant plus que ces derniers ont constaté l’échec évident de la première phase de ce plan qui ne tient compte que des intérêts du régime de Tel-Aviv. Le roi Abdallah de Jordanie, après la Résistance palestinienne, dit non au 2ème acte du « Deal du siècle ».

Abdallah II de Jordanie a exprimé son opposition totale à l’idée américaine de la confédération avec les Palestiniens, projet qui contredit la solution de deux États.

« Chaque année, il y a ceux qui avancent le plan d’une confédération. Mais, une confédération avec qui ? Cela constitue notre ligne rouge ", a souligné  Abdallah II qui s'exprimait lors d'une rencontre avec d'anciens officiers et soldats jordaniens.

« Tout le monde est bien conscient de ma position à ce sujet. Je n’ai peur d’aucune machination contre notre pays. La position de la Jordanie est constante: il n'y a aucune alternative au projet de la création de deux États et à l'établissement d'un État palestinien avec Qods comme capitale. En dehors de ce cadre, tout autre projet n'a aucune crédibilité », a souligné Abdallah II.

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L'idée de la création d'une confédération composée de la Palestine et de la Jordanie a été, également, proposée dans le cadre du Deal du siècle au président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas.

En février 2018, les États-Unis ont mis en œuvre l’ambitieux « Deal du siècle ». Le transfert de l’ambassade américaine à Qods était la première phase de ce plan illégal qui a déjà échoué notamment après la décision du Paraguay de ramener son ambassade de Qods à Tel-Aviv. Dans le deuxième pas, Washington a tenté d’exclure tout débat sur la question du statut des réfugiés avec la décision de cesser l'aide l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV